L’exemple de Théodore prouve à tous les ouvriers:

1° Qu’un illetré, fût-il majeur, peut encore, s’il veut, apprendre à lire sans discontinuer son travail ordinaire;

2° Qu’au moyen de l’instruction, il peut encore, s’il veut, rectifier ou compléter sa propre éducation;

3° Qu’alors, s’il veut, il se rend capable de choisir une digne compagne, de la bien conduire, de bien gouverner sa famille et ses affaires;

4° Enfin, qu’en travaillant beaucoup et bien, en se conduisant bien, on peut, même restant ouvrier, être heureux dans sa famille heureuse, quelque soit le nombre des enfants!

L’exemple, un exemple récent, actuel, a sur les hommes une très-grande puissance; chacun se dira: «Je puis faire ce qu’un autre a fait; et puisqu’il suffit de vouloir, je veux.» L’amour-propre aiguillonnera le désir naturel d’être heureux, d’avoir une famille heureuse.

Mais pour qu’un exemple agisse, il faut qu’il soit connu et bien compris. La bonne preuve finira l’œvre commencée par la Société d’encouragement au bien. Leur but est le même: «Eclairer pour améliorer.»

Zeugenbeschreibung und Überlieferung

Zeugenbeschreibung

Ein bisher nicht zugeordneter Ausschnitt aus einer französischen Zeitung. Die Wörter „beaucoup“ und „bien compris.“ hat Kaub mit Tinte unterstrichen und nach dem Wort „enfants!“ ein beklammertes Fragezeichen gesetzt.

Anmerkungen zum Dokument

Der Zeitungsausschnitt ist Beilage zu K. Kaub an Marx, 30.7.1866.

 

Zitiervorschlag

Zeitungsausschnitt im Brief K. Kaub an Marx vom 30. Juli 1866 . In: Marx-Engels-Gesamtausgabe digital. Hg. von der Internationalen Marx-Engels-Stiftung. Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, Berlin. URL: http://megadigital.bbaw.de/briefe/detail.xql?id=M0004873. Abgerufen am 28.03.2024.