| Mon cher Monsieur Marx

Nous avons déjeuné ce matin avec Jaclard, et comme vous deviez vous y attendre le principal sujet de notre conversation était  Karl Marx: Das Kapital. Bd. 1. Buch 1. Hamburg 1867. Siehe Erl. zu „1200 Seiten Manuscript“ in Marx an J. Ph. Becker, zw. 9. u. 15.1.1866. (MEGA2 II/5).
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votre ouvrage
. Il a été le chercher chez  Victor Schily.
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Chili
, et c’est sa paresse qui l’a empêché de nous en accuser reception … Il faut savoir pardonner, surtout quand on a bonne intention comme Jaclard, et quand on est si occupé, car le pauvre diable pendant six heures de la journée est obligé de donner des léçons à des petits gamins. Quel ennui! Vous devez tenir cela en ligne de compte. Il a lu votre livre et l’admire beaucoup. Pour lui ce sera horriblement difficile à traduire en français. 1o Parceque toute la science économique étant remaniée il faut toujours considérer les choses sous un point de vue nouveau, ce qui va fatiguer les paresseux lecteurs français si amis de la vieille routine déclamatoire et sentimentale. 2o Cette langue | philosophique est tout-à-fait nouvelle dans un ouvrage de ce genre. 3o la richesse du language, etc … En un mot Laura a été enchantée de voir qu’il avait parfaitement conscience de la grandeur de l’œuvre qui il allait tenter. Déjà elle sait combien c’est difficile.  Charles Victor Jaclard arbeitete an der Übersetzung des „Kapitals“ ins Französische bis etwa Anfang des Deutsch-Französischen Krieges von 1870/1871. Die Handschrift ist nicht überliefert. Siehe auch J. Ph. Becker an Marx, 10.1.1868 („Dein Buch durch Cart übersetzen zu lassen“) und Erl.
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Cependant Jaclard a commencé la traduction et la continuera
parcequ’il apprecie toute la valeur intrinsèque de cet ouvrage et toute son importance révolutionnaire dans le présent moment. Cette été il s’arrangera à pouvoir travailler plus qu’il ne l’a fait, et pendant ces vacances au mois d’Août ou 7bre il ira faire un voyage à Londres pour vous montrer ce qu’il aura fait.

Laura est furieuse contre moi, elle voulait avoir le plaisir de vous écrire ceci elle-même, mais il faut qu’elle s’habille pour que nous sortions immédiatement et l’heure de la poste est arrivée, et je veux vous envoyer ces nouvelles le plustôt possible pour vous soulager un peu de vos horribles furoncles.

| Vous restez bien longtemps sans écrire. Pourquoi? Seriez-vous tous écrasés par un tremblement de terre?

Ou bien vous reposez-vous de vos fatigues?  Jenny Marx (Tochter).
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Jenny
nous a écrit si souvent qu’elle doit être bien fatiguée.

A bientôt une de vos lettres.

Tout à vous
P Lafargue

| Jaclard m’a promis de faire des articles sur votre livre et qu’il publiera dans le Nain Jaune et le Phare de la Loire.

Zeugenbeschreibung und Überlieferung

Absender

Briefkontext

Zeugenbeschreibung

Der Brief besteht aus einem Bogen dünnem, weißem, kariertem Papier im Format 268 × 218 mm. Die erste und die dritte Seite hat Lafargue vollständig beschrieben, die zweite Seite ist zur Hälfte im Querformat mit dem Schluß des Briefes gefüllt („Vous restez bien ... P Lafargue“). Der Nachsatz („Jaclard m’a promis ... la Loire.“) wurde auf der vierten Seite im oberen linken Viertel mit Bleistift quer notiert. Schreibmaterial: schwarze Tinte.

Von unbekannter Hand: der Vermerk „Capital“ mit Bleistift und „!“ mit schwarzer Tinte auf der ersten Seite oben in der Mitte.

Anmerkungen zum Brief

Datierung der Erstveröffentlichung: nach dem 15. April 1868.

Die Datierung stützt sich auf den Zusammenhang des Briefes mit dem Schreiben von Laura Lafargue an ihre Schwester Jenny Marx um den 13. April 1868 (RGASPI, Sign. f. 10, op. 1, d. 181), in dem sie einige Bitten von Marx aus seinem Brief an Laura und Paul Lafargue vom 11. April 1868 (Marx an L. u. P. Lafargue, 11.4.1868) beantwortet und ein nicht stattgefundenes Treffen mit Charles Victor Jaclard erwähnt. Im vorliegenden Brief schreibt Paul Lafargue über das schon „ce matin“ stattgefundene Gespräch mit Jaclard und seine Bereitschaft, sich an die Übersetzung des „Kapitals“ zu machen. Daraus folgt, dass der vorliegende Brief nach dem Brief Lauras an Jenny geschrieben werden konnte, wahrscheinlich nach dem 15. April 1868.

Paul Lafargue beantwortet den Brief von Marx vom 11. April 1868 (Marx an L. u. P. Lafargue, 11.4.1868).

 

Zitiervorschlag

Paul Lafargue an Karl Marx in London. Paris, nach Mittwoch, 15. April 1868. In: Marx-Engels-Gesamtausgabe digital. Hg. von der Internationalen Marx-Engels-Stiftung. Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, Berlin. URL: http://megadigital.bbaw.de/briefe/detail.xql?id=M0000611. Abgerufen am 28.03.2024.