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27
Août, 1867.
1, Modena Villas, Maitland Park,
Haverstock Hill. London.
Citoyen,
Deux
choses m’étonnent dans Le
Courrier français.
Schließen votre journal, dont je respecte
le
charactère, le courage, le bon vouloir et le talent.
1o) Vous
faites
votre journal l’écho des mensonges Russes (et
Grecs, les Grecs étant les dupes des Russes) sur la soi-disant Im Sommer 1866 war es auf Kreta zu einem Aufstand der griechisch-othodoxen
Bevölkerung gegen die türkische Fremdherrschaft gekommen, der 1869 endgültig
niedergeschlagen wurde.
Siehe ausführlich Wolfgang Elz: Die
europäischen Grossmächte und der kretische Aufstand 1866-1867. Stuttgart
1988.
Schließen Révolution
de
Crète. J’ai l’honneur de vous envoyer un
Marx’ Auszug
aus der englischen Presse über die Lage auf Kreta (als Beilage nicht überliefert)
wurde von dem Mitarbeiter der Redaktion der Zeitung „Le
Courrier français“ Charles Virmaître am 1. September 1867 veröffentlicht. Siehe Manœuvres
russes en Orient. [Gez.:] Pour extrait: Ch. Virmaître. In: Le Courrier français.
Paris. Nr. 76, 1. September 1867. S. 1, Sp. 4/5. Den Text dieser Veröffentlichung
siehe Andréas, Grandjonc,
Pelger (Hrsg.): Unbekanntes von Friedrich Engels und Karl Marx. (1986).
S. 77/78 und 79/80.
Schließen extrait anglais sur le véritable état des
choses à Candie.
2ème) Marx’ Bemerkung bezieht sich offensichtlich auf eine mit W. Reymond unterzeichneten Notiz im „Courrier
français“, Paris, Nr. 69, 25. August 1867, S. 1, Sp. 3. Rubrik: Nouvelles, die
lautete: „Nous lisons dans une correspondance de Saint-Petersbourg, 18 Août, adressée
à l’Indépendance Belge: Deux escadres étrangères stationnent
pour le moment dans les eaux de Cronstadt: l’escadre suédoise, et l’escadre
américaine, commandée par l’amiral Ferragut. L’arrivée de cette dernière escadre est
généralement envisagée ici, non comme une simple visite amicale, mais bien comme
l’indice d’importantes négociations politiques ayant trait à la question d’Orient. On
s’accorde à dire que les bâtiments américains, après leur séjour dans la Baltique,
iront croiser dans la Méditerranée, du côté de Candie, et que l’amiral Ferragut est
porteur d’ordres secrets de son gouvernement, relatifs à l’assistance qu’il deut
prêter aux vaisseaux russes, dans leurs efforts pour alléger le sort des Candiotes. Le
langage des márins américains, je dois le constater, quoiqu’extrêmement réserve, n’est
point fait pour détruire ces bruits et les espérances que le public russe y rattache.“
Bemerkungswert ist in diesem Zusammenhang auch folgende Bemerkung Vermorels in seinem
Artikel „La question d’Orient“, veröffentlicht in: Le Courrier français. Paris.
Nr. 66, 22. August 1867, S. 1: „Mais ce que est plus grave, c’est l’intervention des
Etats-Unis, et l’initiative insolente de M. Seward, qui aurait envoyé à la Porte une
noteau sujet des affaires de Crète.“
Schließen Vous reproduisez
les
canards (d’origine Russe) sur l’initiative
| que l’Amérique du Nord prendrait contre les Turcs. Vous devriez savoir que le
président des Etats Unis
n’a
pas le pouvoir de faire
la
guerre.
Le
sénat seul peut décider.
Der
„Courrier français“
verteidigte in seinen Veröffentlichungen vom 31. Juli 1867 ab die Politik des USA
Präsidenten Andrew Johnson gegen den amerikanischen Kongress. Vermutlich meinte Marx
insbesonders zwei Briefe aus New York des amerikanischen Korrespondenten der Zeitung
A. Lepage, die im „Courrier français“, unter dem Titel „Lettre d’Amérique“, in Nr. 44
vom 31. Juli 1867, S. 1 und „Lettres des Etats-Unis“, in Nr. 54 vom 10. August 1867,
S. 1, Sp. 5/6 bis S. 2 veröffentlicht wurde. Beide Veröffentlichungen haben denselben
Untertitel „Le conflit entre le Président et le Congrès“. Im ersten Brief vom
17. Juli, der im „Courrier français“ am 31. Juli 1867 erschien, stellte sich Lepage
nach der Darstellung des Konflikts zwischen dem Präsidenten und dem Kongreß und nach
der Verteidigung der Rechte der zehn südlichen Staaten, die der Kongreß unter „un
commandant militaire dont des arrêts ont force de loi“ gestellt und die jetzige Lage
der zehn Staaten als „situation extra-constitutionnelle“ bezeichnet hat, in seinem
Kommentar auf die Seite des Präsidenten. Im zweiten Brief, der im „Courrier français“
am 10. August 1867 veröffentlicht wurde, dürfte die folgenden Stellen für Marx
bemerkenswert gewesen sein: „Le Président des Etats-Unis, comme vous avez dû le voir
dans ma dernière lettre, supplanté par le Congrès, qui s’est arrogé ses attributions
trouverait son influence constitutionnelle absolument supprimée, si au coeur même de
la défaite, il n’avait eu le courage d’élever la voix et de protester par des vétos
successifs contre l’arbitraire dont il est victime. … Il faut éspérer que cette
situation aura un terme. Les démocrates du Nord qui n’ont cessé de lutter contre les
républicains du Congrès, au nom de la justice et de la constitution, se préparent pour
les élections prochaines. Sans doute la ba taille sera rude. Mais il n’est pas dit que
la victoire ne couronnera pas leurs efforts. Leur triomphe serait le signal d’une
politique nouvelle qui rétablirait les liens fédéraux et remettrait le pays sur la
voie de la paix et de la concorde.“
Siehe
auch Marx
an F. Lafargue, 12.11.1866 „la défait du président Johnson
...“ und
Erl.
Schließen Si
le président Johnson, instrument impur des
slaveholders,
quoique vous êtes assez naif de le transformer dans un autre Washington, cherche à gagner quelque popularité
par °
en
embrouillant les affaires étrangères, et by swaggering abroad, les Yankees ne
sont ni des enfants, ni des Français. Le simple fait de son initiative dans tous ces tâtements suffit pour en détruire
tout
effet sérieux.
Vous excuserez la liberté que je prends en vous adressant ces lignes. Nous poursuivons le même but, | l’émancipation du prolétariat. Donc, nous avons le droit, d’être francs les uns vis-à-vis des autres.
Je vous prie de ne pas publier ces lignes. Je vous les adresse comme ami, et d’une manière privée.
Salut et Fraternité
Karl MarxMembre du Cons. Gen. de
l’Assoc. Intern. des
Ouvriers.
Je suis aussi étonné de votre acclamation à Siehe S. L. Borkheim an Marx, 5.8.1867 und
Erl.
Schließen la ligue de la
paix.
C’est (je
parle du Siehe S. L.
Borkheim an Marx, 5.8.1867 und
Erl.
Schließen Congrès de la paix)
la lâcheté mise en action. Ou protester à Berlin et à Paris, ou, si l’on est trop lâche,
ne pas tromper le public par des démonstrations louches, stériles, et declamatoires.
Zeugenbeschreibung und Überlieferung
Zeugenbeschreibung
Von dem Brief sind ein Entwurf und die Reinschrift überliefert.
Originalhandschrift der Reinschrift: Istituto Giangiacomo Feltrinelli. Milano. Archivio Marx-Engels.
Die Reinschrift besteht aus einem Bogen festem, weißem Papier im Format 274 × 180 mm. Marx hat die erste, die dritte und die vierte Seite vollständig beschrieben, die zweite Seite ist leer. Schreibmaterial: schwarze Tinte.
Auf der ersten Seite oben rechts geprägt: „Collection Justin Godart“.
Originalhandschrift des Entwurfs: RGASPI, Sign. f. 1, op. 1, d. 2066.
Der Briefentwurf besteht aus einem Bogen festem, weißem Papier im Format 228 × 178 mm. Prägung: Wappenschild mit Lilie mit der Aufschrift „Satin vergee“. Marx hat die erste und die dritte Seite vollständig beschrieben, die zweite und die vierte Seite sind leer. Schreibmaterial: schwarze Tinte.
Von unbekannter Hand: auf der ersten Seite oben links mit Blaustift: „Vermorel?“.
Der Edierte Text folgt der Reinschrift, der Briefentwurf (E) wird im Variantenverzeichnis berücksichtigt (siehe „Anmerkungen zum Brief“).
Drucke
Anmerkungen zum Brief
Die Beilage zum Brief („un extrait anglais“) ist nicht überliefert.
Zu den Varianten {v}: Folgende Abweichungen zur Reinschrift sind im Entwurf E festzustellen:
{v} 27 Août, 1867. {bis} London.°] E 27 Août 1867.
{v} Deux choses m’étonnent°] E Je suis étonné par °>> Deux choses m’étonnent
{v} le charactère°] E les tendances °>> le talent °>> le charactère
{v} Crète.°] E Crète. °<Je vous envoie°>/
{v} à Candie.°] E en Crète.
{v} les canards (d’origine Russe) sur l’initiative°] E les canards (°<au°>/ °<re°>/°<°que les Russes mettent en vogue) sur °<le charactère°>/ l’initiative
{v} n’a pas°] E n’a pas °<plus d’°>/ °<le pouvoir de déclarer la guerre°>/
{v} la guerre.°] E la guerre °<, pas plus que vous ou moi, ou°>/
{v} Le sénat seul peut décider.°] E Le sénat doit décider.
{v} Johnson {bis} les Yankees°] E Johnson, °<pur instrument dans les mains des ci-devant slaveholders (quoique vous °<le°>/ la faites un héros à la Washington) cherche à gagner °<quelque°>/ un peu de popularité by swaggering abroad°>/
{v} excuserez°] E pardonnerez °>> excuserez
{v} poursuivons le même but, l’émancipation du prolétariat.°] E agissons pour le même °>> poursuivons le même but, l’émancipation °<complète°> du prolétariat.
{v} Donc, °] E Ainsi
{v} autres.°] E autres. #(Absatz) °<Ces lignes°>/ #(Absatz) °<Je ne voudrais pas que vous°>/
{v} publier°] E publier °<cette°>/
{v} lignes.°] E lignes. °<Elles sont°>/
{v} Salut et Fraternité {bis} Ouvriers.°] E Salut et fraternité #(Absatz) Karl Marx. #(Absatz) Membre du Conseil Général de l’Association #(Absatz) Internationale des ouvriers.
Zitiervorschlag
Karl Marx an Auguste Vermorel in Paris. London, Dienstag, 27. August 1867. In: Marx-Engels-Gesamtausgabe digital. Hg. von der Internationalen Marx-Engels-Stiftung. Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, Berlin. URL: http://megadigital.bbaw.de/briefe/detail.xql?id=M0000335. Abgerufen am 20.04.2024.